C'est un concept 100 % végétal qui ne comporte aucun produit d'origine animale, des fruits qui ont été cultivés de façon respectueuse, une agriculture biologique raisonnée, locale quand c'est possible. Nous ne sommes pas 100 % local parce qu'on travaille avec beaucoup de superfoods qui viennent de pays souvent lointains. Mais c'est aussi un gage de qualité parce qu'on essaie de prendre des produits extrêmement qualitatifs qui n'ont pas été transformés, qui sont travaillés sans additif évidemment, sans chimie. Nous essayons aussi de lutter activement contre le gâchis alimentaire. C'est pour moi un sujet très important. Comment ne pas gaspiller, comment transformer ? Redonner une vie à des aliments qu'on aurait peut-être jetés. Nous transformons beaucoup de choses, des fanes de carottes aux écorces de melon ou de pastèque. Nous récupérons aussi la pulpe des fruits et légumes que l'on presse pour en faire des crackers, des cookies, etc. On imagine de nouvelles recettes à partir de restes. Nous travaillons aussi avec des applis comme Too Good To Go qui nous permettent de nous débarrasser des invendus à des prix intéressants. A Dubaï on compost aussi énormément. Ici, on a moins la possibilité de le faire, mais à Dubaï, on est plus avancé sur ces sujets-là. Nous travaillons également des matières végétales pour nos packagings. C'est aussi une façon de lutter contre le plastique, d'avoir des packagings plus propres, sachant qu'il y a encore beaucoup de travail à faire à ce niveau. Ce n'est pas quelque chose de facile à trouver, et ce sont des choix qui ne sont pas évidents à faire quand on a une start up, parce que c'est beaucoup plus onéreux que de travailler avec des produits ou packagings plus conventionnels. Mais pour moi, c'est essentiel.